09/02/08 : Fin de partie au Parvis/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org
Quinze jours après le Cap au Pire avec Sami Frey, Beckett est de retour dans la programmation du Parvis. Cette fois-ci c'est bien du théâtre, et non une lecture, avec Fin de Partie, l'une de ses pièces les plus connues et les plus jouées.
Avec un décor minimaliste, ou la maison, la porte et es fenêtres sont réduits à leur contour le ton est donné. Au centre de la scène se tient Hamm qui ne peux pas se lever, à son service Clov qui ne peux pas s'asseoir. Une position relative qui contient a elle seule déjà une bonne partie du message de Beckett. On découvre les parents de Hamm, handicapés depuis un accident, installés dans des poubelles. On assiste à une journée, peut-être anodine, peut-être exceptionnelle de leur relation quasi sado-masochiste. C'est glauque et plein d'humour. Un trait revendiqué par Beckett : "Rien n’est plus drôle que le malheur... C’est la chose la plus comique de monde.". La mise en scène efficace permet de faire mouche.
De Toute une histoire de l’Opéra Pagaï, on n’a qu’un texte aux phrases elliptiques et des photos fumeuses. Pas de doute, c’est une surprise que le Parvis nous offre pour la rentrée.
L’atelier artistique du Foyer de Jeunes Travailleurs sera aux Ateliers du Parvis vendredi soir avec « Trajectoires » pour danser et raconter ce qu’est exil qu’ils ont vécu.